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Ils se sont intéressés aux différentes manières de s'approprier une forme de radicalisation et aux conditions sociales qui les produisent. Les conclusions de leur travail montrent que le profil des mineurs radicalisés ne correspond pas à tous les a priori associant très souvent radicalisation, précarité et délinquance. La recherche met en évidence d'autres mécanismes qui permettent de mieux comprendre les processus de radicalisation : il n'existe pas qu'un type de radicalité, mais plusieurs formes et ces dernières influent sur le type d'actes commis.
Parmi les recommandations, la mission de consensus propose un allongement du délai de prescription de l’action publique à 30 ans, avec un départ de ce délai à la majorité de la victime. Celle-ci pourrait donc porter plainte jusqu’à l’âge de 48 ans.
Cette mission propose également d'améliorer l'accompagnement des victimes, d'ouvrir une enquête dès la révélation des faits par la victime même si l'action publique est prescrite et de prévoir pour toute victime un soutien psychologique avant, pendant et après le procès quelle qu'en soit l'issue.
L'article interroge l'évolution des dangers auxquels sont exposés les mineurs à partir de données recueillies lors des appels reçus au Service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger (SNATED).