Elles soulignent le caractère trop tardif de la mise en place de la politique de déradicalisation ainsi que le manque de concertation et d'évaluation des politiques mises en oeuvre. Les propositions sont au nombre de dix :

- Définir au niveau national un « cahier des charges » pour la sélection des organismes œuvrant en matière de prévention de la radicalisation, systématiser l’évaluation du contenu des programmes financés et réduire progressivement leur nombre, de sorte à opter pour la qualité plutôt que la quantité

- Améliorer et encadrer la formation des acteurs publics à la problématique de la radicalisation en en définissant plus précisément les objectifs et en ne la déléguant qu’à des structures dont la compétence est démontrée

- Mettre fin à l’expérimentation du centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) situé à Pontourny et renoncer à sa généralisation

- Favoriser, en matière de lutte contre la radicalisation, les dispositifs de droit commun, en mettant l’accent sur l’individualisation, l’accompagnement sur mesure et la transversalité de la prise en charge en vue de la réinsertion, et en ménageant un équilibre entre l’intervention sociale et les exigences de sécurité

- Mettre en réseau les expériences françaises avec celles menées dans d’autres pays, par exemple à travers des sites internet interactifs, afin de favoriser l’échange de savoir-faire

- Encourager le développement de dispositifs de placement innovants pour les mineurs radicalisés ou en voie de radicalisation et placés sous main de justice

- Établir un référentiel de prise en charge des mineurs radicalisés ou en voie de radicalisation par la protection judiciaire de la jeunesse, en la dotant des moyens financiers et des effectifs nécessaires à leur prise en charge

- Permettre la prise en charge des mineurs sous main de justice par la protection judiciaire de la jeunesse au-delà de la majorité, de manière à éviter les ruptures de prise en charge

- Permettre la prise en charge des mineurs sous main de justice par la protection judiciaire de la jeunesse au-delà de la majorité, de manière à éviter les ruptures de prise en charge

- Permettre la prise en charge des mineurs sous main de justice par la protection judiciaire de la jeunesse au-delà de la majorité, de manière à éviter les ruptures de prise en charge.