Les résultats publiés dans cette étude confirment ceux des études internationales qui arrivent toutes à la même conclusion: Investir dans des mesures de soutien après le placement serait pourtant un choix économiquement avantageux pour l’État.

Les évaluations de ce type de programmes démontrent également que la continuité des services après 18 ans augmente la probabilité qu’un jeune obtienne un diplôme secondaire ou professionnel et intègre plus tard le marché de l’emploi. D’autres bénéfices, notamment en matière de diminution de la détresse psychologique et des épisodes d’itinérance que connaissent près de 20% des jeunes sortant de placement sont aussi attendus.

Selon Martin Goyette, professeur titulaire à l’ENAP et directeur de l’EDJeP, «compte tenu de l’absence, pour nombre d’entre eux, de soutiens familiaux et les grands besoins des jeunes placés au début de l’âge adulte ; il faut considérer qu’offrir à ces jeunes des services qui améliorent leur insertion sociale doit être un droit et non un privilège.»

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